لا ى ة آ
Alif mamdûda الألف المَمْدودة
Lorsque deux alif se suivent, le second s’écrit horizontalement au dessus du premier :
أ + ا = آ
Exemples :
moment أ + ان = آن
maintenant ال + آ + ن = الآن
’Alif maqsûra ألف مقصورة ” ى “
Cette lettre est prononcée â (comme la voyelle longue alif « ا »), on ne la rencontre qu’en fin de mot.
’Alif maqsûra s’écrit comme un yâ’ final mais sans point.
Exemple : Vers – à : إلى
Lâmalif
Chaque fois qu’un lâm est suivi d’un alif, ils ont la graphie suivante :
لـ + ا = لا
ـــلــ + ا = ــلا
Le lâmalif n’est pas lié à la lettre suivante.
Exemples : Lâm لام
Non لا
Šadda
Le signe ـــّـــ (شَدّة) indique le redoublement d’une consonne. Il se place au-dessus de la lettre. Le redoublement d’une consonne se perçoit nettement dans la prononciation.
Exemples :
- [thoumma ] ثمّ ثمم
[roubbamâ] ربّما ( ر ب ب م ا)
Tâ’ marbûta ة
Tâ’ marbûta n’est pas une nouvelle lettre de l’alphabet arabe mais elle est juste une forme spéciale du tâ’ , elle s’écrit toujours à la fin du mot:
ت → ة
Tâ’ marbûta toujours à la fin des mots et concerne essentiellement les noms et adjectifs féminins. Exemples :
Masculin | Féminin |
رشيد | رشيدة |
جميل | جميلة |
كاتب | كاتبة |
تلميذ | تلميذة |
Cependant, certains noms masculins se terminent par tâ’ marbûta
Exemples : حَمْزة Hamza ; خَليفة= calife ; عَلّامة = grand savant
De même certains noms féminins ne se terminent pas avec tâ’ marbûta
Exemples : زيْنب سُعاد مَرْيم لَيْلى
Important pour la lecture : La consonne qui se trouve juste avant le ta marbouta Tâ’ marbûta porte toujours la voyelle brève Fatha « a »
بناية رشيدَة جميلَة كاتبَة
On n’est pas obligé de prononcer le ta marbouta sauf dans un seul cas :
on la prononce en cas d’annexion/ un nom et un complément de nom : مكتبة العِلم